French and Spanish versions, see below
La version française se trouve ci-dessous
Vea abajo la versión en español
On the occasion of the adoption of the 2030 Agenda for
Sustainable Development
25-27 September 2015
More needs to be done to protect women’s sexual and
reproductive health and rights – UN and regional experts
GENEVA / BANJUL / WASHINGTON D.C. (24 September 2015) – A
group of international and regional human rights experts today urged*
Governments to seize the opportunity of the upcoming adoption of the new United
Nations 2030 Agenda for Sustainable Development to renew their commitments and
ensure full respect, protection and fulfillment of sexual and reproductive
health and rights.
Following months of intense negotiations, more than 150
world leaders will attend this week the UN Sustainable Development Summit in
New York (25-27 September) to adopt the new Agenda – the successor to the
Millennium Development Goals –, which aims to end poverty by 2030 and
universally promote shared economic prosperity, social development and
environmental protection.
“Despite clear obligations for States to ensure women’s
sexual and reproductive health, violations remain prevalent and widespread in
all the regions across the world,” said the group of experts from the UN, the
Inter-American Commission on Human Rights and the African Commission on Human
and Peoples’ Rights, in a joint statement made public today ahead of the
high-level summit.
The experts noted that these violations “take many forms
including denial of access to goods and services that only women require,
subjecting women’s and adolescents’ access to services to third party
authorization, poor quality reproductive health services, harmful practices,
and performance of procedures without a woman’s informed consent.”
“The adoption of the UN 2030 Agenda for Sustainable
Development represents a unique opportunity to combat inequalities and
discrimination, including the elimination of discriminatory laws, policies and
practices, which often lie at the heart of violations against women’s sexual
and reproductive health and rights,” the experts said.
The experts acknowledged the Agenda commitments to ensure
universal access to sexual and reproductive health care services, including
family planning, information and education. However, they deeply regretted the
States’ decision “not to advance a more expansive and explicit recognition of
sexual and reproductive health and rights, despite committing to implement the
Agenda in a manner consistent with their human rights obligations.”
(*) See full statement issued by the UN experts: Mr. Dainius
Puras, Special Rapporteur on the right of everyone to the enjoyment of the
highest attainable standard of physical and mental health, Mr. Michel Forst,
Special Rapporteur on the situation of human rights defenders, Ms. Dubravka
Šimonovic, Special Rapporteur on Violence against Women, its Causes and
Consequences, Ms. Eleonora Zielinska, Chairperson of the Working Group on
discrimination against women in law and in practice; the ACHPR experts: Ms. Reine
Alapini-Gansou, Special Rapporteur on Human Rights Defenders in Africa and Ms.
Soyata Maiga, Special Rapporteur on Rights of Women; and the Inter-American
Commission on Human Rights expert: Ms. Tracy Robinson, Rapporteur on the Rights
of Women: http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=16490&LangID=E
ENDS
The UN human rights experts are part of what it is known as
the Special Procedures of the Human Rights Council. Special Procedures, the
largest body of independent experts in the UN Human Rights, is the general name
of the independent fact-finding and monitoring mechanisms of the Human Rights
Council that address either specific country situations or thematic issues in
all parts of the world. Learn more: http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/SP/Pages/Welcomepage.aspx
A principal, autonomous body of the Organization of American
States (OAS), the IACHR derives its mandate from the OAS Charter and the
American Convention on Human Rights. The Inter-American Commission has a
mandate to promote respect for human rights in the region and acts as a
consultative body to the OAS in this area. The Commission is composed of seven
independent members who are elected in an individual capacity by the OAS
General Assembly and who do not represent their countries of origin or
residence. Learn more: www.iachr.org
The African Commission on Human and Peoples’ Rights was
established by the African Charter on Human and Peoples’ Rights. The Commission
consists of 11 members elected by the AU Assembly from experts nominated by the
state parties to the Charter. The Commission created subsidiary mechanisms such
as special rapporteurs, committees, and working groups to achieve its
objectives of promoting and protecting human rights on the continent. Learn more:
http://www.achpr.org/
For further information and media requests, please contact:
UN experts: Ms. Hannah Wu (+41 22 917 91 52 / hwu@ohchr.org)
IAHRC: Ms. María Isabel Rivero (+202 370 9001 /
MRivero@oas.org)
UN Human Rights, follow us on social media:
Twitter: http://twitter.com/UNrightswire
YouTube: http://www.youtube.com/UNOHCHR
Storify:
http://storify.com/UNrightswire
COMMUNIQUE DE
PRESSE
A l’occasion de l’adoption de l’Agenda 2030 pour le
développement durable
25-27 septembre 2015
Il faut faire d’avantage pour protéger la santé et les
droits sexuels et reproductifs des femmes – Experts de l’ONU et des mécanismes
régionaux
GENÈVE / BANJUL / WASHINGTON DC (24 septembre 2015) - Un
groupe d'experts internationaux et régionaux des droits de l’homme, a exhorté
aujourd'hui* les gouvernements à saisir l’opportunité de l'adoption prochaine
du nouvel Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable pour
renouveler leurs engagements et pour assurer le respect, la protection et
l'accomplissement complet de la santé et des droits sexuels et reproductifs.
Après des mois d’intenses négociations, plus de 150
dirigeants du monde entier participeront cette semaine au Sommet sur le
développement durable des Nations Unies à New York (25-27 septembre) pour
adopter le nouvel Agenda – succédant aux Objectifs du Millénaire pour le
développement -, qui vise à mettre fin à la pauvreté en 2030 et à promouvoir
universellement la prospérité économique partagée, le développement social et
la protection de l'environnement.
« En dépit des obligations claires pour les États de
veiller à la santé sexuelle et reproductive des femmes, les violations
demeurent présentes et largement répandues dans toutes les régions du monde »,
a déclaré le groupe d'experts de l'ONU, la Commission Interaméricaine des
Droits de l’Homme et la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des
Peuples, dans une déclaration commune rendue publique aujourd'hui, avant le
sommet de haut niveau.
Les experts ont noté que ces violations « prennent de
nombreuses formes, y compris le refus d'accès aux biens et services dont seules
les femmes ont besoin, en soumettant l'accès aux services des femmes et des
adolescentes à l’autorisation d’un tiers, du fait de services de santé
reproductive de mauvaise qualité, de la tolérance de pratiques néfastes, ainsi
que de la réalisation de procédures sans le consentement éclairé de la femme ».
« L'adoption de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le
développement durable représente une occasion unique de lutter contre les
inégalités et la discrimination, y compris l'élimination des lois, des
politiques et des pratiques discriminatoires, qui se trouvent souvent au cœur
des violations contre la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes
», les experts ont ajouté.
Les experts ont reconnu les engagements de l’Agenda pour
assurer l'accès universel aux services de soins de santé sexuelle et
reproductive, y compris le planning familial, l'information et l'éducation.
Cependant, ils regrettent profondément la décision des Etats « de ne pas
proposer une reconnaissance plus large et explicite de la santé et des droits
sexuels et reproductifs, malgré leur engagement à exécuter l’Agenda d'une
manière compatible avec leurs obligations en matière de droits de l’homme ».
(*) Voir la déclaration complète publiée par les experts
de l'ONU: M. Dainius Puras, Rapporteur spécial sur le droit de toute personne à
jouir du meilleur état de santé physique et mentale, M. Michel Forst,
Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, Mme
Dubravka Šimonoviæ, Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes, ses
causes et conséquences, Mme Eleonora Zielinska, Présidente du Groupe de travail
sur la question de la discrimination contre les femmes dans la loi et la
pratique ; les expertes de la CADHP : Mme Reine Alapini-Gansou, Rapporteuse
spéciale sur les défenseurs des droits de l'homme en Afrique, Mme Soyata Maiga,
Rapporteuse spéciale sur les droits des femmes ; et l’expert de la Commission
Interaméricaine des droits de l'homme : Mme Tracy Robinson, Rapporteuse sur les
droits des femmes : http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=16490&LangID=F
FIN
Les experts des droits de l’homme de l’ONU font partie de
ce qui est désigné sous le nom des procédures spéciales du Conseil des droits
de l’homme. Les procédures spéciales, l’organe le plus important d’experts
indépendants du Système des droits de l’homme de l’ONU, est le terme général
appliqué aux mécanismes d’enquête et de suivi indépendants du Conseil qui
s’adressent aux situations spécifiques des pays ou aux questions thématiques
partout dans le monde. En savoir plus:
http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/SP/Pages/Welcomepage.aspx
Un organe principal et autonome de l'Organisation des
États américains (OEA), la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme
tire son mandat de la Charte de l'OEA et de la Convention américaine relative
aux droits de l'homme. La Commission interaméricaine a le mandat de promouvoir
le respect des droits de l'homme dans la région et agit comme un organe
consultatif de l'OEA dans ce domaine. La Commission est composée de sept membres
indépendants qui sont élus à titre individuel par l'Assemblée générale de
l'OEA, et qui ne représentent pas leur pays d'origine ou de résidence. En
savoir plus: www.iachr.org
La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des
Peuples a été établie par la Charte africaine des Droits de l'Homme et des
Peuples. La Commission se compose de 11 membres élus par l'Assemblée de l'UA
d'experts désignés par les Etats parties à la Charte. La Commission a créé des
mécanismes subsidiaires tels que les rapporteurs, les comités et groupes de
travail spéciaux pour atteindre ses objectifs de promotion et de protection des
droits de l’homme sur le continent. En savoir plus: http://www.achpr.org/
Pour plus de demandes d'information et des médias, s'il
vous plaît contacter:
Experts de l’ONU: Ms. Hannah Wu (+41 22 917 91 52 /
hwu@ohchr.org)
CIADH: Mme María Isabel Rivero (+202 370 9001 /
MRivero@oas.org)
ONU Droits de l’homme, suivez-nous sur les réseaux
sociaux :
Twitter: http://twitter.com/UNrightswire
YouTube: http://www.youtube.com/UNOHCHR
COMUNICADO DE PRENSA
Con motivo de la adopción de la Agenda 2030 para el
desarrollo sostenible
25-27 de septiembre de 2015
Hay que hacer más para proteger la salud y los derechos
sexuales y reproductivos de las mujeres – Expertos de la ONU y de los
mecanismos regionales
GINEBRA / BANJUL / WASHINGTON DC (24 de septiembre de
2015) – Un grupo de expertos internacionales y regionales de derechos humanos
instaron hoy* a los gobiernos a aprovechar la oportunidad de la adopción de la
próxima nueva Agenda 2030 de las Naciones Unidas para el desarrollo sostenible
para renovar sus compromisos y garantizar el respeto, la protección y el
cumplimiento pleno de la salud y de los derechos sexuales y reproductivos.
Después de meses de intensas negociaciones, más de 150
dirigentes del mundo entero participarán esta semana a la cumbre sobre el
desarrollo sostenible de las Naciones Unidas en Nueva York (25-27 de
septiembre) para adoptar la nueva Agenda – sucesora a los Objetivos del Milenio
para el desarrollo-, que tiene como objetivo acabar con la pobreza en 2030 y
promover universalmente la prosperidad económica compartida, el desarrollo
social y la protección del medio ambiente.
“A pesar de las claras obligaciones para los Estados de
garantizar la salud sexual y reproductiva de las mujeres, las violaciones
siguen presentes y ampliamente generalizadas en todas las regiones del mundo”,
recalcó el grupo de expertos de la ONU, la Comisión Interamericana de Derechos
Humanos y la Comisión Africana de Derechos Humanos y de los Pueblos, en una
declaración conjunta publicada hoy, antes de la cumbre de alto nivel.
Los expertos señalaron que tales violaciones “toman
muchas formas, incluyendo la negación del acceso a bienes y servicios que solo
las mujeres necesitan, sometiendo el acceso a las mujeres y adolescentes a
servicios con la autorización de un tercio, servicios de salud reproductiva de
mala calidad, tolerando prácticas nocivas y la realización de procedimientos
sin el consentimiento informado de la mujer”.
“La adopción de la Agenda 2030 de la ONU para el
desarrollo sostenible representa una ocasión única de luchar contra las
desigualdades y la discriminación, incluida la eliminación de leyes, políticas
y prácticas discriminatorias, que se encuentra a menudo en el centro de
violaciones contra la salud y los derechos sexuales y reproductivos de las
mujeres”, agregaron.
Los expertos reconocieron los compromisos de la Agenda
para asegurar el acceso universal a servicios de salud sexual y reproductiva,
incluyendo la planificación familiar, la información y la educación. Sin
embargo, lamentan profundamente la decisión de los Estados “de no proponer un
reconocimiento más amplio y explícito de la salud y de los derechos sexuales y
reproductivos, a pesar de su compromiso de aplicar la Agenda de una manera
compatible con sus obligaciones en materia de derechos humanos”.
(*) Véa la declaración completa (en inglés) publicada por
los expertos de la ONU: Sr. Dainius Puras, Relator Especial sobre el derecho de
toda persona al disfrute del más alto nivel posible de salud física y mental,
Sr. Michel Forst, Relator Especial sobre la situación de los defensores de los
derechos humanos, Sra. Dubravka Šimonoviæ, Relatora Especial sobre violencia
contra la mujer, sus causas y consecuencias, Sra. Eleonora Zielinska,
Presidenta del Grupo de Trabajo sobre la cuestión de la discriminación contra
las mujeres en la legislación y en la práctica; las expertas de la CADHP: Sra.
Reine Alapini-Gansou, Relatora Especial sobre la situación de los defensores de
derechos humanos en África, Sra. Soyata Maiga, Relatora Especial sobre los
derechos de las mujeres; y la experta de la Comisión Interamericana de Derechos
Humanos: Sra. Tracy Robinson, Relatora sobre los Derechos de las Mujeres :
http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=16490&LangID=E
FIN
Los expertos de derechos humanos de la ONU forman parte
de lo que está designado bajo el nombre de los Procedimientos Especiales del Consejo
de Derechos Humanos. Los Procedimientos Especiales, el órgano más importante de
expertos independientes del Sistema de derechos humanos de la ONU, es el
término general aplicado a los mecanismos independientes de investigación y
monitoreo del Consejo para hacer frente a situaciones concretas en países o a
cuestiones temáticas en todo el mundo. Para más información:
http://www.ohchr.org/SP/HRBodies/SP/Pages/Welcomepage.aspx
Un órgano principal y autónomo de la Organización de los
Estados Americanos (OEA), la Comisión Interamericana de Derechos Humanos deriva
su mandato de la Carta de la OEA y de la Convención Americana sobre Derechos
Humanos. La Comisión Interamericana tiene el mandato de promover el respeto de
los derechos humanos en la región y actúa como un órgano consultivo de la OEA
en la materia. La Comisión está compuesta por siete miembros independientes que
son elegidos a título individual por la Asamblea General de la OEA, y que no
representan su país de origen o de residencia. Para más información:
www.oas.org/es/cidh/
La Comisión Africana de Derechos Humanos y de los Pueblos
fue establecida por la Carta Africana de Derechos Humanos y de los Pueblos. La
Comisión está compuesta por 11 miembros elegidos por la Asamblea de la Unión
Africana de expertos designados por los Estados partes a la Carta. La Comisión
creó mecanismos subsidiarios, como los relatores, los comités y grupos de
trabajo especiales para alcanzar sus objetivos de promoción y protección de los
derechos humanos en el continente. Para más información: http://www.achpr.org/
Para información adicional y solicitudes de prensa, por
favor contactar:
Expertos de la ONU: Sra. Hannah Wu (+41 22 917 91 52 /
hwu@ohchr.org)
CIDH: Sra. María Isabel Rivero (+202 370 9001 /
MRivero@oas.org)
ONU Derechos Humanos, síganos en las redes sociales:
Twitter: http://twitter.com/UNrightswire
YouTube: http://www.youtube.com/UNOHCHR
Nema komentara:
Objavi komentar