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02. 07. 2019.

NEWS RELEASE (English/French/Russian) ‑ Belarus: Violations of human rights and fundamental freedoms continue, both in law and practice, says UN expert/Bélarus/Беларусь





    French, Russian versions below

Belarus: Violations of human rights and fundamental freedoms continue, both in law and practice, says UN expert

 GENEVA (2 July 2019) – The human rights situation in Belarus appears stable and calm but remains fundamentally poor with no significant improvements, a UN expert said today.

 Anaïs Marin, the Special Rapporteur on the situation of human rights in Belarus, particularly deplored the lack of progress and political will on the issue of the death penalty.

 Marin, in her first report to the Human Rights Council, also highlighted the additional restrictions on freedom of expression and media freedom following amendments to the country’s media law. “These measures are clearly intended to intimidate critical voices into self-censorship and prevent them from contributing to public debate,” she said.

 The decriminalisation of the activities of unregistered organisations and the simplification of authorisation procedures for mass events were welcome steps, but “abusive restrictions to freedom of association and peaceful assembly remain recurrent”.

 The Special Rapporteur paid particular attention to the deplorable conditions of detention of children deprived of their liberty as part of a strict drug policy. “Since under international law, the arrest, detention or imprisonment of a child should be used only as a measure of last resort and for the shortest appropriate period of time, I consider the treatment of these children to be of grave concern,” Marin said.

 The expert also highlighted ongoing discrimination towards groups such as Roma and members of the LGBTI community.

 “The violations of human rights and fundamental freedoms highlighted in my report may appear as less systematic, but they still have a systemic character,” she said. In view of the cyclical nature of human rights violations in Belarus, she called on the Council to be more vigilant ahead of the forthcoming electoral cycle.

 The Special Rapporteur welcomed the efforts of the Government to engage in dialogue with civil society and its renewed engagement with United Nations human rights mechanisms. She stressed the need to continue these commitments.

 As Belarus does not recognise her mandate, Marin could not visit the country. However, she reiterated her readiness to engage in a dialogue with the authorities, if it leads to concrete improvements in the protection and promotion of human rights.

 ENDS

Ms. Anaïs Marin (France) was designated as Special Rapporteur on the situation of human rights in Belarus by the UN Human Rights Council in 2018. She is a researcher with the University of Warsaw, Poland. A political scientist specialized in international relations and Russian studies, she holds a PhD from Sciences Po, where she studied international public law and comparative politics with a focus on post-communist transformations in Central and Eastern Europe. As a Belarus expert, she cooperated with several European think tanks and contributed analytical reports and policy recommendations for various governments as well as structures, such as the European Parliament and the Eastern Partnership Civil Society Forum. She took part in OSCE/ODIHR election observation missions, including in Belarus. She has published extensively on Belarusian domestic and foreign policies.

 The Special Rapporteurs are part of what is known as the Special Procedures of the Human Rights Council. Special Procedures, the largest body of independent experts in the UN Human Rights system, is the general name of the Council’s independent fact-finding and monitoring mechanisms that address either specific country situations or thematic issues in all parts of the world. Special Procedures’ experts work on a voluntary basis; they are not UN staff and do not receive a salary for their work. They are independent from any government or organization and serve in their individual capacity.

UN Human Rights, country page – Belarus:

For more information and media requests please contact Layla Clément (+41 22 917 9054 / lclement@ohchr.org) or write to sr-belarus@ohchr.org.sr-belarus@ohchr.org.

For media inquiries related to other UN independent experts please contact
Jeremy Laurence, UN Human Rights – Media Unit (+41 22 917 9383 / jlaurence@ohchr.org)


Bélarus: Les droits humains et les libertés fondamentales demeurent bafoués, en droit et en pratique, selon une experte de l’ONU


 GENÈVE (2 juillet 2019) - La situation des droits de l’homme au Belarus semble stable et calme mais elle reste fondamentalement mauvaise, sans progrès significatifs, a déclaré aujourd’hui une experte des Nations Unies.

 Anaïs Marin, Rapporteure spéciale sur la situation des droits de l’homme au Bélarus, a particulièrement déploré l’absence de progrès et le manque de volonté politique sur la question de la peine de mort.

 Dans son premier rapport au Conseil des droits de l’homme, Mme Marin a également souligné les restrictions additionnelles imposées à la liberté d’expression et à la liberté des médias suite aux amendements à la loi sur les médias. « Ces mesures ont clairement pour but d’intimider les voix critiques en les incitant à l’autocensure et de les empêcher de contribuer au débat public » a-t-elle noté.

 La dépénalisation des activités des organisations non-enregistrées et l’assouplissement des procédures d’autorisation des manifestations de masse sont des mesures bienvenues, mais « les restrictions abusives des libertés d’association et de réunion pacifique demeurent récurrentes ».

 La Rapporteure spéciale a accordé une attention particulière aux conditions de détention déplorables d’enfants privés de liberté dans le cadre d’une politique antidrogue sévère. « Etant donné qu’en droit international, l'arrestation, la détention ou l'emprisonnement d'un enfant se doit d’être une mesure de dernier ressort, et être d'une durée aussi brève que possible, j’estime que la façon dont ces enfants sont traités est extrêmement préoccupante » a déclaré Mme Marin.

 L’experte a également mis l’accent sur les discriminations persistantes à l’égard de groupes tel que les Roms et les membres de la communauté LGBTI.

 « Les violations des droits humains et libertés fondamentales mises en évidence dans mon rapport peuvent sembler moins systématiques, mais elles conservent un caractère systémique » a déclaré Mme Marin. Compte tenu de la nature cyclique des atteintes aux droits de l’homme au Bélarus, elle a invité le Conseil à redoubler de vigilance à l’approche du prochain cycle électoral.

 La Rapporteure spéciale a salué les efforts entrepris par le Gouvernement pour engager le dialogue avec la société civile et son engagement renouvelé avec les mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies. Elle a souligné la nécessité de poursuivre ces engagements.

 Le Bélarus ne reconnaissant pas son mandat, Mme Marin n’a pas pu se rendre dans le pays. Toutefois, elle a réaffirmé qu’elle était disposée à engager le dialogue avec les autorités, pour peu qu’il débouche sur des améliorations concrètes en matière de protection et de promotion des droits de l’homme.

 FIN

Mme Anaïs Marin (France) a été désignéeRapporteure spéciale sur la situation des droits de l'homme au Bélarus par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en 2018. Elle est chercheure à l'Université de Varsovie, en Pologne. Politologue spécialisée en relations internationales et en études russes, elle est titulaire d'un doctorat de Sciences Po, où elle a étudié le droit public international et la politique comparée, en particulier les transformations post-communistes en Europe centrale et orientale. En tant qu'experte du Bélarus, elle a coopéré avec plusieurs groupes de réflexion européens et a fourni des rapports analytiques et des recommandations politiques à divers gouvernements et structures, tels que le Parlement européen et le Forum de la Société Civile du Partenariat Oriental. Elle a participé à des missions d'observation électorale de l'OSCE/BIDDH, y compris au Bélarus. Elle a publié de nombreux articles sur la politique intérieure et étrangère du Bélarus.

 Les Experts indépendants font partie de ce qui est désigné sous le nom des "procédures spéciales" du Conseil des droits de l’homme. Les procédures spéciales, l’organe le plus important d’experts indépendants du Système des droits de l’homme de l’ONU, est le terme général appliqué aux mécanismes d’enquête et de suivi indépendants du Conseil qui s’adressent aux situations spécifiques des pays ou aux questions thématiques partout dans le monde. Les experts des procédures spéciales travaillent à titre bénévole; ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et ils ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants des gouvernements et des organisations et ils exercent leurs fonctions à titre indépendant.

 Page du HCDH sur le pays : Bélarus

 Pour des informations additionnelles et des demandes des médias, prière de contacter Layla Clément (+41 22 917 9054 / lclement@ohchr.org) ou d’écrire à sr-belarus@ohchr.org.

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Беларусь: Права человека и основные свободы по-прежнему нарушаются как фактически, так и юридические, считает эксперт ООН.

ЖЕНЕВА (02 июля 2019 г.) - Ситуация с правами человека в Беларуси выглядит стабильной и спокойной, но остается в основном неудовлетворительной, без существенных улучшений, заявила сегодня эксперт ООН.

Специальный докладчик по вопросу о положении в области прав человека в Беларуси Анаис Марин выразила особое сожаление в связи с отсутствием прогресса и политической воли в решении вопроса отмены смертной казни.

В своем первом докладе Совету по правам человека г-жа Марин также подчеркнула дополнительные ограничения свободы выражения мнений и свободы средств массовой информации после внесения изменений в национальное законодательство о средствах массовой информации. "Эти меры явно направлены на то, чтобы запугать критиков, вынуждая их к самоцензуре, и помешать им вносить свой вклад в общественные дискуссии", - сказала она.

Отмена уголовной ответственности за деятельность незарегистрированных организаций и упрощение процедур выдачи разрешений на проведение массовых мероприятий были позитивными мерами, но "неправомерные ограничения свободы объединений и мирных собраний остаются актуальной проблемой".

Специальный докладчик обратила особое внимание на плохие условия содержания несовершеннолетних в местах лишения свободы  в рамках жестких мер осуществления наркополитики. "Поскольку согласно международному праву арест, задержание или тюремное заключение ребенка должны использоваться лишь в качестве крайней меры и в течение кратчайшего соответствующего периода времени, я считаю, что обращение с этими детьми вызывает серьезное беспокойство", - сказала Г-жа Марин.

Эксперт также подчеркнула сохраняющуюся дискриминацию в отношении таких групп, как рома и членов сообщества ЛГБТК.

"Нарушения прав и основных свобод человека, отмеченные в моем докладе, могут показаться менее систематическими, но они всё ещё носят системный характер", - заявила Г-жа Марин. Учитывая цикличный характер нарушений прав человека в Беларуси, она призывает Совет проявлять большую бдительность в преддверии предстоящего избирательного цикла.

Специальный докладчик поприветствовала усилия правительства по налаживанию диалога с гражданским обществом и возобновление его взаимодействия с правозащитными механизмами Организации Объединенных Наций. Она подчеркнула, что необходимо сохранять данную приверженность.

Поскольку Беларусь не признаёт её мандат, Г-жа Марин не смогла посетить страну. Вместе с тем, она вновь заявила о своей готовности вступить в диалог с властями, если он приведёт к конкретным улучшениям в области защиты и поощрения прав человека.

КОНЕЦ

Г-жа Анаис Марин (Франция) была назначена Советом ООН по правам человека Специальным докладчиком по вопросу о положении в области прав человека в Беларуси в 2018 году. Г-жа Марин является научным сотрудником Варшавского университета (Польша), где она изучала международное публичное право и сравнительную политику с акцентом на посткоммунистические преобразования в Центральной и Восточной Европе. Политолог, специализирующийся на международных отношениях и исследованиях о России,  имеет докторскую степень в области международного публичного права и сравнительной политики. В качестве белорусского эксперта она сотрудничала с несколькими европейскими аналитическими центрами и представляла аналитические доклады и политические рекомендации для различных правительств, а также таких структур, как Европейский парламент и Форум гражданского общества Восточного партнерства. Она также принимала участие в миссиях ОБСЕ/БДИПЧ по наблюдению за выборами, в том числе в Беларуси. Имеет обширные публикации о внутренней и внешней политике Беларуси.

Специальные докладчики являются частью так называемых Специальных процедур Совета по правам человека. Специальные процедуры (крупнейший орган независимых экспертов в системе защиты прав человека ООН) - это общее название независимых механизмов Совета для установления фактов и мониторинга, которые изучают либо ситуации в конкретных странах, либо тематические вопросы во всех частях мира. Эксперты специальных процедур работают на добровольной основе; они не являются сотрудниками ООН и не получают заработную плату. Они не зависят от правительств и организаций и выступают в своем личном качестве.

Права человека в ООН - страница, посвященная Беларуси
За более подробной информацией или интервью, пожалуйста, обращайтесь:
к г-ну Лейла Клемент (+41 22 917 9054 / 
lclement@ohchr.org) или пишите по адресу sr-belarus@ohchr.org.

Контакты для запросов от СМИ в отношении других независимых экспертов ООН:
Г-н Джереми Лоуренс (+ 41 22 917 9383 / jlaurence@ohchr.org)





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