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12. 02. 2015.

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Jeanne Gamonet   gamonet.jeanne@wanadoo.fr

                                        REVUE DE PRESSE

Un modeste dossier sur les expulsions et démantèlements des camps roms entre fin 2010 et début 2015

(classement d’articles commençant par 2015 et remontant dans le temps) avec un choix de réactions d’élus de la République
Nous avions commencé par un article de l’Observateur 14 Janvier 2014 qui résume très bien la situation d’aujourd’hui, dans de nombreux lieux, dont une étude spéciale sur Saint-Etienne. 

Puis nous citons des témoignages relevés dans les media ainsi que des déclarations d’Amnesty, de la LDH, de l’UNICEF, de Romeurope, de l’EGAM et d’autres associations ou témoignages individuels pertinents. 

Mais le refus d’inhumer un bébé rom nous a semblé devoir venir en premier lieu de cette étude.


NOTE IMPORTANTE Le 5 Janvier 2014 la Ligue des Droits de l’Homme et l’ERRC ont publié un recensement commenté extrêmement précis des « Evacuations forcées de Roms étrangers en France en 2013 » que nous vous invitons à consulter sur Internet


Note de dernière heure début Janvier 2015 sur l’inhumation d’un bébé rom décédé refusée par la municipalité de la commune où vit sa famille dans l’Essonne

                                     Un bébé rom peut-il être inhumé en France ?

Le Parisien, AFP 8/5 janvier 2015 Bébé rom décédé: le parquet d'Evry ouvre une enquête pour discrimination
A l'issue d'une cérémonie chargée d'émotion suivie par une centaine de personnes, Maria Francesca, le bébé rom décédé à Champlan (Essonne) au lendemain de Noël, a été enterrée lundi à Wissous. Après le refus d'inhumation de la commune de Champlan, le parquet d'Evry s'est saisi de l'affaire.
Wissous lundi 5 Janvier 2015.  Maria Francesca, bébé de deux mois et demi, est décédée* dans la nuit du 25 au 26 décembre, dans le bidonville de Champlan où la famille est installée depuis plus d'un an, et a été finalement inhumée au cimetière de Wissous (AFP/ JOEL SAGET.) Le parquet d'Evry ouvre une enquête préliminaire pour discrimination après l'affaire du « bébé rom décédé à Champlan au lendemain de Noël »**. « Le bébé rom sera inhumé à Wissous, malgré la volte-face (tardive) de la mairie de Champlan », poursuit le Parisien 


WISSOUS, LUNDI 5 JANVIER 2015. Maria Francesca, le bébé de deux mois et demi décédé dans la nuit du 25 au 26 décembre, dans le bidonville de Champlan où la famille est installée depuis plus d'un an, a été inhumé au cimetière de WissousLe bébé rom sera inhumé à Wissous, malgré la volte-face de la mairie de ChamplanRefus d'enterrer un bébé rom à Champlan : ce qui s'est exactement passé

,

La maman de la petite Francesca, 



Jeanne Gamonet   gamonet.jeanne@wanadoo.fr  

REVUE DE PRESSE

 

Un modeste dossier sur les expulsions et démantèlements des camps roms entre fin 2010 et début 2015

(classement d’articles commençant par 2015 et remontant dans le temps) avec un choix de réactions d’élus de la République

Nous avions commencé par un article de l’Observateur 14 Janvier 2014 qui résume très bien la situation d’aujourd’hui, dans de nombreux lieux, dont une étude spéciale sur Saint-Etienne. Puis nous citons des témoignages relevés dans les media ainsi que des déclarations d’Amnesty, de la LDH, de l’UNICEF, de Romeurope, de l’EGAM et d’autres associations ou témoignages individuels pertinents. Mais le refus d’inhumer un bébé rom nous a semblé devoir venir en premier lieu de cette étude.

NOTE IMPORTANTE : Le 5 Janvier 2014 la Ligue des Droits de l’Homme et l’ERRC ont publié un recensement commenté extrêmement précis des « Evacuations forcées de Roms étrangers en Franceen 2013 » que nous vous invitons à consulter sur Internet
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Note de dernière heure début Janvier 2015 sur l’inhumation d’un bébé rom décédé refusée par la municipalité de la commune où vit sa famille dans l’Essonne

Un bébé rom peut-il être inhumé en France ?

Le Parisien, AFP 8/5 janvier 2015 Bébé rom décédé: le parquet d'Evry ouvre une enquête pour discrimination

A l'issue d'une cérémonie chargée d'émotion suivie par une centaine de personnes, Maria Francesca, le bébé rom décédé à Champlan (Essonne) au lendemain de Noël, a été enterrée lundi à Wissous. Après le refus d'inhumation de la commune de Champlan, le parquet d'Evry s'est saisi de l'affaire.

Wissous lundi 5 Janvier 2015.  Maria Francesca, bébé de deux mois et demi, est décédée* dans la nuit du 25 au 26 décembre, dans le bidonville de Champlan où la famille est installée depuis plus d'un an, et a été finalement inhumée au cimetière de Wissous (AFP/ JOEL SAGET.) Le parquet d'Evry ouvre une enquête préliminaire pour discrimination après l'affaire du « bébé rom décédé à Champlan au lendemain de Noël »**. « Le bébé rom sera inhumé à Wissous, malgré la volte-face (tardive) de la mairie de Champlan », poursuit le Parisien  

WISSOUS, LUNDI 5 JANVIER 2015. Maria Francesca, le bébé de deux mois et demi décédé dans la nuit du 25 au 26 décembre, dans le bidonville de Champlan où la famille est installée depuis plus d'un an, a été inhumé au cimetière de WissousLe bébé rom sera inhumé à Wissous, malgré la volte-face de la mairie de ChamplanRefus d'enterrer un bébé rom à Champlan : ce qui s'est exactement passé La maman de la petite Francesca, effondrée par la douleur



[Francesca] a été inhumée ce lundi à Wissous, malgré la volte-face de la mairie de Champlan qui avait initialement refusé de l'accueillir dans son cimetière. En deux jours, l'enfant subitement décédé dans le bidonville où vivait sa famille est devenu un symbole des discriminations. Alors que la polémique a enflé tout le week-end, élus et associations fustigeant l'attitude du maire de Champlan, les réactions politiquesont continué ce lundi matin. Invité de France Inter, le président de la République a dénoncé, plus généralement, l'attitude de rejet envers «l'autre» 

La famille à genoux pour remercier le maire de Wissous. C'est au cimetière de Wissous que le corps de la fillette, dans un petit cercueil blanc, a été mis en terre, vers 13 heures. Après l'inhumation, les parents de la fillette se sont mis à genoux pour remercier Richard Trinquier, le maire (UMP) de Wissous, d'avoir accepté qu'on enterre leur enfant dans sa commune. Pris par l'émotion de ce moment, l'élu est à son tour descendu au sol afin de les soutenir dans leur douleur. «Nous avons simplement fait notre devoir avec humanité», a-t-il sobrement confié à l'issue de la mise en terre. Une centaine de personnes présentes aux obsèques. Auparavant, les obsèques de Maria Francesca, décédée à deux mois et demi dans la nuit du 25 au 26 décembre, dans le bidonville de Champlan où la famille est installée depuis plus d'un an, avaient été organisées en présence d'une centaine de personnes en l'église Saint-Paul de Massy. La mère du bébé, recouverte d'un voile blanc, est arrivée en larmes, soutenue par des proches. Le père Gatineau,  recteur de la basilique de Longpont, connu pour ses actes de solidarité avec les Roms, a dénoncé la «logique tragique» qui touche cette population, tandis que la mère de la fillette décédée s'est longuement recueillie, en pleurs, sur le cercueil de son bébé.

Avant la cérémonie, Richard Trinquier s'est exprimé publiquement. «Je pense que c'est un imbroglio, une erreur administrative», a-t-il affirmé, regrettant la réaction tardive du maire de Champlan, Christian Leclerc. Un membre de l'opposition (PS) de Champlan a également assisté à la cérémonie religieuse. Sur le banc, dans l'église, outre le père Gatineau, se trouvait […] un Roumain qui traduisait les propos à l'assistance non francophone. Jérôme Guedj, président PS du département, élu sur Massy, faisait également partie de l'assistance. Il a expliqué «ne pas se reconnaître» dans «la décision malheureuse» du maire divers droite de Champlan.


« La tsiganophobie ne s’arrête pas » : on peut lire ceci (peu de temps avant la grande marche citoyenne du 11 de ce mois) dans la Voix du Nord le 5 Janvier : 

Nouvelle situation de détresse autour de Roms, ce (même) lundi soir. Une famille d’une dizaine de personnes dont de nombreux enfants, certains en bas âge, n’a pas trouvé de toit pour passer la nuit. Elle a posé ses tentes derrière la caserne des pompiers de Fives.

La famille se compose de onze personnes, dont plusieurs enfants en bas âge. Elle a posé ses tentes derrière la caserne des pompiers de Fives.  

« On a appelé le 115, il n’y avait plus de place d’hébergement,explique Antoine de Labarthe, responsable des Enfants de Don Quichotte à Lille. Ce n’est pas normal que des gens dorment dehors avec les températures actuelles ! » Face à l’urgence, l’AREAS, une association d’aide aux Roms, a fourni des tentes et des couvertures. La famille s’est d’abord installée à la sortie du métro Caulier. « Vers 18 h, des policiers lui ont dit de partir », relève Julien, 29 ans, un habitant du quartier, qui a ramené quelques vêtements et de la nourriture. Les Roms ont finalement posé leurs tentes rue Louis-Blanc, derrière la caserne des pompiers de Fives. Avant, ils vivaient semble-t-il dans une maison d’Armentières qu’ils ont dû quitter ces derniers jours.



INFORMATION IMPORTANTE: UNE PRISE DE POSITION EXTREMEMENT 

SIGNIFICATIVE* DU PAPE FRANÇOIS !


« Get a job” Pope urges Roma gypsies as he calls on them to 'integrate' with civic society
15/12/2014 – le “Romano Liloro”, (le “Petit journal rom” cité par le Daily Mail du même jour) écrit: “Pope Francis has told Roma gypsies to 'get a job' and integrate more in society”. Speaking during a visit to a Roma community, the Pope told 40 gypsy members to try and contribute more. 

He said: 'Seek work and integration, without ever succumbing to despair.        I greet you and I wish all good things for you. That you will always have peace in your families, that you have work, that you have joy.' He then said: 'The Church is with you, it welcomes you always, especially this parish. 

Always be close to the Church. Don't lose hope.' After the speech, Pope Francis greeted and hugged the Roma gypsies present in the Prima Porta suburb of Rome.  

Traduction pour les non-anglophones: « Trouvez un travail, demandez de façon urgente » demande le Pape aux Roms, les « Gypsies Roms » pour « s’intégrer dans la société civique ». 


S’exprimant lors d’une visite à la communauté rom, le Pape a dit à 40 « gypsies » de tenter et de participer plus. Il dit : « Recherchez du travail et l’intégration sans jamais succomber au désespoir. 


Je vous salue et je vous souhaite tout le bonheur possible . 

Que la paix soit toujours sur vos familles, que vous obteniez du travail, que vous trouviez le bonheur » Puis il ajoute : « l’Eglise est avec vous, vous êtes toujours les bienvenus chez elle, tout spécialement dans cette paroisse. 


Restez toujours proches de l’Eglise, Ne perdez pas espoir »

Après son discours, le Pape François a salué et embrassé les « Roma Gypsies » présents dans la Prima Porta, banlieue de Rome.

Pope Francis kisses a child as he arrived to visit the St Joseph church - he later called for Roma gypsies to contribute more to the common good in an address to a Roma community  

*Note : Certes, trouver du travail en ce moment est très difficile, surtout pour des Roms, mais cette visite prouve un bel élan de solidarité et d’amitié qui n’est pas assez fréquent dans nos sociétés modernes.




L’Observateur : Roms, le nombre de camps démantelés a doublé en 2013 (constat repris par le Daily News)


165 campements sur les 400 recensés en France ont été démantelés, soit 19.380 personnes* expulsées contre 9.404 en 2012.


A ce propos, citation de l’étude de la LDH et de l’ERRC :« Le gouvernement a procédé en 2013 à un nombre record d'évacuations de campements roms, avec près de 20.000 personnes expulsées, deux fois plus qu'en 2012 », selon un rapport présenté mardi 14 janvier par la Ligue des droits de l'Homme (LDH) et l'European Roma Rights Center (ERRC). En 2013, d'après cette étude, les autorités ont démantelé 165 campements sur les 400 recensés en France, expulsant 19.380 personnes de leurs lieux de vie contre 9.404 en 2012 (97 camps) et 8.455 en 2011. 


De plus, il y a eu 22 évacuations suite à un incendie, affectant 2.157 personnes. Moins de 17.000 Roms, principalement originaires de Roumanie ou de Bulgarie, vivent dans des campements illicites, selon des statistiques officielles. Le nombre d'expulsions est supérieur car certaines personnes ont été déplacées à plusieurs reprises. 


Ces évacuations forcées sont l'expression d'une politique de rejet des Roms, qui a "empiré" sous la gauche, déplorent les auteurs du rapport. "Les autorités ne souhaitent qu'une seule chose: leur retour dans leur pays d'origine »**


Mais, soulignent les observateurs,, cette politique est "injustifiable, coûteuse et inutile puisque [...] les Roms vivent toujours en France dans un bidonville qu'ils ont reconstruit un peu plus loin". Parfois, les familles se réinstallent sur un site démantelé, précise l'un des auteurs de l'étude, Philippe Goossens: exemple d'un camp près de la Porte de la Chapelle, à Paris.

*plus de 20.000 (Libération), 21.537 (autre étude de Libération, sites Bellaciao et SaphirNews), 19.380 (le Parisien)**sans se demander comment les Roms sont discriminés et maltraités dans leur pays de naissance. ***Témoignage recueilli auprès d’une Romni roumaine (conversation à « Médecins du Monde »): «Je suis en France car on mange bien mieux dans les poubelles de Paris qu’à Bucarest »

"Diagnostic social"

Alors que les expulsions ralentissaient d'ordinaire à l'approche de la période hivernale, elles se sont maintenues au dernier trimestre 2013 avec 5.408 personnes expulsées, selon ce décompte réalisé en recoupant les témoignages d'associations et les articles de presse.
Je ne comprends pas ce que veut le gouvernement", a confié Philippe Goossens (de la Ligue des Droits de l’Homme). "Ça ne sert strictement à rien, tout le monde l'admet et pourtant Manuel Valls continue d'ordonner aux préfets d'évacuer à tour de bras." Le ministre de l'Intérieur a toujours défendu les démantèlements de campements roms, au motif que, selon lui, "les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie".
En septembre, il avait également mis en doute la volonté des Roms de s'intégrer, ce qui avait provoqué une violente crise au sein du gouvernement. Pour ramener le calme, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait assuré que la politique de son équipe était définie dans une circulaire interministérielle d'août 2012 qui oblige les autorités à "accompagner" les démantèlements, en réalisant un "diagnostic social" des populations avant chaque évacuation et en leur proposant des solutions de relogement. 
Mais, sur les 165 évacuations réalisées en 2013, seules 74 ont été accompagnées de solution partielle de relogement, selon le rapport de la LDH et du ERRC: « Les propositions de relogement sont le plus souvent temporaires (2 à 3 jours) dans des hébergements d'urgence*** généralement éparpillées, éloignées des lieux de scolarisations et il arrive souvent que les autorités envisagent de séparer les familles en proposant des solutions [...] uniquement aux mères et aux plus jeunes enfants". 

Toujours selon ces documents, les préfets, responsables de la mise en application de la circulaire du 26 août 2012, n'ont "ni autorité, ni moyens, ni les ressources humaines ou budgétaires pour mener à bien la mission", jugent ses auteurs. Pour eux, la politique du gouvernement "laisse la voie libre à l'expression des extrémismes", ce qui se traduit par une multiplication des pétitions anti-Roms ou des déclarations à l'emporte-pièce. 
***en hôtel on ne peut pas faire la cuisine. Alors comment se nourrir ???

Commentaire de la Fédération des Femmes romani et voyageuses : (automne 2014):
Parmi les propos ayant fait polémique en 2013, (rappelons que], Régis Cauche, maire de Croix (Nord) s'était dit prêt le 16 Septembre à soutenir tout administré en cas d'acte "irréparable" contre un Rom, (la Voix du Nord) et celui de Roquebrune-sur-Argens (Var) avait regretté qu'on "ait appelé trop tôt les secours" lors d'un incendie dans un camp rom (voir plus loin). 
La Fédération a rencontré diverses (romani et non-romani) organisations pendant l’année 2014 sur une base européenne pour échanger des informations concernant la situation de Roms et Voyageurs, sensibiliser et organiser diverses activités, telles que  conférences, démonstrations et rencontres avec l'objectif de défendre l'égalité des droits civiques, l'accès aux structures d'éducation , aux services de santé, au logement et à l’emploi.
Les activités de la Fédération se concentrent sur l'Europe occidentale et dans ce contexte, les membres de son Conseil et ses associations partenaires ont rencontré et contacté les représentants élus des structures gouvernementales nationales et européennes tout au long de 2014 afin de sensibiliser la population à la mise en œuvre des mesures concrètes pour éliminer la violence structurelle contre la population romani venant des pays de l’Europe de l’Est et demeurant en l’Europe de l'Ouest, qui s’est manifestée dans le ciblage et profilage ethnique fondamentalement ouvert vis-à-vis de la population romani dans certains pays d'Europe occidentale, notamment concernant les expulsions incessantes de familles roms de leur habitation, ordonnées par les gouvernements aux niveaux national et régional.
La Fédération a été en 2014 active dans l'affirmation des droits de la population romani aux niveaux de structures municipales, nationales et européennes (par correspondance, par des réunions et par la participation aux conférences diverses), soulignant le fait que la population romani est une minorité européenne (ayant un statut d’appartenance à la Communauté économique européenne par ses nationalités) et dénonçant les expulsions successives (souvent violentes ) prises par les forces de l’ordre des divers pays européens laissant les familles exposées à l'environnement naturel avec aucune solution de rechange. 
La Fédération a dénoncé ces mesures (notamment en France ), perçues comme une violation de la Convention euro-péenne des droits de l'homme, notamment le droit au respect de la vie privée et familiale (art. 8 Droits de l'Homme) et l’interdiction de discrimination (art. 14 Droits de l'Homme ). Ces expulsions de manière successive ont des conséquences néfastes pour les femmes et les enfants
Dès la publication de l'European Roma Rights Center (ERRC) en 2014 qui détaille la détérioration de la situation des roms de Roumanie, citoyens de l'UE, vivant dans des logements informels en France, victimes des expulsions continuelles et se heurtant aux obstacles structurels concernant l’accès à l'éducation, aux services de santé et aux logements, etc. la Fédération ainsi que de nombreux ONG associées, ont organisé une grande conférence dans le Sud de la France (ouverte au public, aux élus, aux représentants des diverses ONG focalisées sur les Droits de l'Homme) dans le but de dénoncer les violations structurelles et les discriminations contre la population immigrée romani (notamment de dénoncer les effets néfastes des expulsions constantes : 'éclatement des familles, rupture de l’éducation, interruptions de soins de santé tels que l'impossibilité d'obtenir les suivis de vaccinations ou les suivis de situation périnatale /postnatale, etc. En outre, la conférence de novembre 2014 vise à sensibiliser à la situation des familles roms auprès du public et des responsables des structures sociales et à promouvoir activement les droits des communautés roms dans leur ensemble http://www.errc.org/article/destroying-progressprogressing-destruction-eu-romani-women-and-children-in-france/4318
Au niveau international , la Fédération est enregistrée auprès des Nations Unies – Branche ONG - Département des affaires économiques et sociales depuis 2008 et elle pose aujourd’hui sa candidature pour obtenir le statut consultatif de l'ONU dans la Branche ONG - Département des affaires économiques et sociales. http://esango.un.org/civilsociety/show Profile Detail. do? method=showProfileDetails&profileCode=613969
________________________________________________________________________________ 14 janvier 2014 AFP : UNE DECLARATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE:
"Roms: pour Hollande, la France n'a "pas à rougir"
Le président François Hollande a affirmé mardi que le gouvernement n'avait "pas à rougir" de sa politique à l'égard des Roms.
François Hollande à l'Elysée devant les journalistes le mardi 14 janvier 2014 AFP François Hollande à l'Elysée devant les journalistes par la rédaction numérique de RTL



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